LA COMMUTATION TELEPHONIQUE MANUELLE

L’introduction du téléphone a été suivie d’une utilisation réduite. D’abord, la communication a été établie entre deux postes d’un même utilisateur. Ensuite, elle a été étendue à des postes situés dans un même édifice puis a été généralisée à des postes installés dans des édifices éloignés les uns des autres.

Lorsque le service des Télécommunications est devenu public, il a fallu prévoir la connexion ou la commutation entre tous les utilisateurs qui disposaient en permanence d’une station téléphonique. Ces derniers devaient être «abonnés» au service de la compagnie correspondante.

Pour assurer ce service, on a eu recours à l’utilisation de tables de communication ou « standards téléphoniques » équipés de « jacks » de terminaison des circuits de chaque abonné et de câbles avec des fiches pour les connecter entre eux.

Au fur et à mesure que le nombre d’utilisateurs augmentait, il devint nécessaire de les regrouper géographiquement au sein de plusieurs centraux appelés tables et de créer des liens entre ceux-ci pour connecter les abonnés. Ces tables étaient tenues par des opératrices, figures féminines centrales dans l’histoire de la téléphonie manuelle.