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Visite virtuelle 360°

En attendant de vous recevoir chez nous au Musée de Maroc Telecom, nous vous invitons à découvrir virtuellement les différents espaces du musée à travers une magnifique vue à 360°.

TRANSMISSION

Les communications urbaines de courte distance s’établissent sur la fréquence de la voix, en utilisant une paire de fils pour chaque communication.

Lorsque la distance augmente, comme dans les communications interurbaines et internationales, il faut compenser l’atténuation de la voix et diminuer aussi le nombre de fils, au moyen d’équipements permettant de transmettre le plus grand nombre de communications sur un même support.

Répéteur de basse fréquence, câbles coaxiaux, répéteur de câble coaxial :

- L’application de l’électronique, encore à valves, a permis d’utiliser des amplificateurs pour compenser l’atténuation des lignes.

- Le développement des ondes micro pendant la Seconde Guerre Mondiale a permis de transmettre encore plus de canaux de voix, non plus à travers des paires de fils comme précédemment mais en utilisant des câbles coaxiaux, composés de deux tubes en cuivre, l’un à l’intérieur de l’autre et isolés entre eux par des séparateurs.

- Pour compenser l’atténuation des câbles coaxiaux, il faut des répéteurs ou des amplificateurs intermédiaires.

Fibres optiques :

Les câbles à fibres optiques sont composés de conduits très fins (un diamètre de quelques dizaines de microns) d’oxyde de silice à travers lesquels on transporte l’information sous forme de très courtes impulsions lumineuses.

Au Maroc, le premier câble à fibres optiques a été installé entre Rabat et Casablanca via Mohammedia en 1989.

Notons que le premier câble sous-marin à fibres optiques qui relie Casablanca à Sesimbra au Portugal (baptisé EURAFRICA) a été mis en service en 1992.

Les câbles sous-marins télégraphiques :

En 1847, des machines permettant de recouvrir les fils de cuivre d’une substance isolante appelée "gutta-percha" ont été mises au point, ce qui a permis en 1852, de poser le premier câble entre l’Angleterre et la France à travers la Manche puis, en 1859, le câble télégraphique reliant Tarifa à Ceuta.

En 1865, des employés de la société Telégrafos de España proposent de relier la péninsule aux Canaries par une ligne terrestre entre Tanger et Essaouira, passant par Larache, Rabat et Casablanca, et d’installer deux câbles sous-marins de courte distance traversant le Détroit de Gibraltar, et entre Essaouira et Lanzarote (Iles Canaries),

Dès avant 1910, plusieurs câbles ont été tirés entre le Nord du Maroc et Cadix, Gibraltar, Estepona, Nemours et Oran.

Les câbles sous-marins téléphoniques:

Les câbles télégraphiques composés d’un seul conducteur ont été remplacés, un siècle plus tard, par des câbles sous-marins téléphoniques coaxiaux avec des répéteurs immergés de valves au départ.

Le premier câble de ce type transatlantique reliant le Royaume-Uni et les Etats Unis d’Amérique, fut le TAT-1 en 1956.

Le Maroc a été relié à la France par un premier câble sous-marin analogique en 1966. D’autres câbles ont suivi, analogiques puis numériques, renforçant la connectivité du Royaume avec le reste du monde.

A- Câbles sous-marins analogiques

1966 : premier câble sous-marin analogique reliant Tétouan à Canet en France (capacité : 96 circuits).

1967 : câble sous-marin qui relie la ville de Tétouan à Perpignan en France

1973 : câble sous-marin analogique Casablanca-Penmarch (France) (capacité : 440 circuits).

1977 : câble sous-marin analogique «antinea» reliant le Maroc au Sénègal (capacité : 80 circuits).

1978 : câble sous-marin «Amitié» reliant Tétouan à Martigues (France) (capacité : 1985 circuits).

1982 : câble sous-marin analogique «Atlas» reliant Asilah à Burgau (Portugal) (capacité : 1260 circuits).

B- Câbles sous-marins numériques à fibres optiques

1992 : premier câble à fibres optiques dénommé «Eurafrica» reliant le Maroc au Portugal et à la France.(capacité: 2630 circuits)

1994 : câble sous-marin à fibres optiques utilisant la technique (SDH) entre le Maroc (Tétouan) et l’Espagne (Estepona) (capacité : 7560 circuits).

1999 : interconnexion du Maroc au niveau de Tétouan par le biais d’une station sous-marine à 33 autres pays grâce au câble numérique à fibres optiques SEA.ME.WE 3(longueur totale 39.000 kilomètres ; capacité :20 gbps ; 30240 circuits)

2007 : lancement par Maroc Telecom du câble sous-marin à fibre optique Atlas Offshore, qui relie la ville d’Asilah à celle de Marseille en France (1634 km ; capacité : plus de 500 000 appels simultanés).

2012 : lancement par Maroc Telecom d’un deuxième câble sous-marin à fibre optique Loukkos, qui relie Asilah à Rota-Séville en Espagne (187 km ; capacité initiale de 80 gigabits par seconde (Gbp/s), extensible à 1280 Gbp/s).

Les bateaux câbliers

Pour poser les câbles sous-marins, on utilise des bateaux spéciaux équipés de moyens pour le stockage des câbles, leur placement et réparation. Les câbles sous-marins sont posés au fond de la mer ou de l´océan et sont ensouillés à l’aide de robots sous-marins, dans les zones où les profondeurs ne sont pas importantes, quand cela est possible, ou sur les côtes pour éviter que ces câbles ne soient endommagés.